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Orphée aux enfers: témoignage d’une survivante des attentats de Bruxelles (vidéo)

Quatre ans après les attentats de Bruxelles, cette passagère du métro Maelbeek attend toujours le règlement définitif de ses indemnités. Une sorte de double peine…

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Journaliste Temps de lecture: 7 min

Il est des articles qu’on préférerait ne pas écrire, des drames qu’on voudrait pouvoir oublier. Celui-ci en est un triste exemple. Depuis le 22 mars 2016, Orphée se débat dans son statut de victime encore à préciser, ses nuits sans sommeil et son dossier à régler. Cette maman d’un petit garçon de six ans eut le malheur de monter dans la mauvaise voiture de la mauvaise rame qui explosa dans la station Maelbeek ce matin-là. Elle se trouvait « à un bras » de la bombe déposée par un terroriste. Un passager à ses côtés a été tué sur le coup. Hébétée, le côté droit durement touché, un trou béant dans la joue droite, elle a réchappé à la mort par miracle. Elle a été piétinée par les autres survivants avides de s’extirper de ce déluge de feu et d’acier. Grièvement brûlée, Orphée a été évacuée à l’hôtel Thon, rue de la Loi, où elle fut secourue en urgence puis recousue « avec encore des bouts de métal dans la chair », puis envoyée à la clinique Saint-Jean vers 15 heures.

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