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De faux Gauguin dans les grands musées

Un détective amateur français jette le trouble dans le milieu de l’art en accusant certaines institutions réputées de détenir des œuvres contrefaites. Ce ne serait pas une première.

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Rédacteur en chef Temps de lecture: 5 min

Fabrice Fourmanoir fait trembler en ce moment quelques grands musées du monde, de Los Angeles à Zürich, clamant que ceux-ci possèdent dans leurs collections quelques magnifiques mais… faux Gauguin ! L’homme n’est pourtant pas un expert reconnu. Ce Français de 63 ans, originaire du Pas-de-Calais, installé au Mexique après avoir été marchand d’art en Polynésie, est un amoureux de Paul Gauguin. Il collectionne, avec ses moyens, ce qui concerne le peintre français, mort aux Marquises en 1903. En 1992, raconte-t-il au « Journal du Dimanche », il achète un brouillon de lettre de Gauguin, écrite peu de temps avant sa mort. Le peintre y fait la liste de ses œuvres. Surprise !, plusieurs tableaux, une quinzaine, peints en 1903, dans la dernière partie de la vie du peintre, ne s’y trouvent pas. Dès cet instant, Fabrice Fourmanoir, qui se transforme en détective privé amateur, est persuadé que les derniers tableaux du maître sont en fait des faux, réalisés en 1903 à la demande du marchand d’art Ambroise Vollard, qui commercialise alors les toiles de Gauguin.

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