Juliette Gréco disparaît à 93 ans. Elle haïssait les dimanches, mais adorait le jazz, la fête. Et la poésie dans son écrin noir.
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Par Bernard MeeusTemps de lecture: 7 min
Une silhouette ombrée dans un corps de liane, une voix grave de tragédienne, un halo mystérieux issu des années 50, quelques classiques de la chanson française, un air de jazz lorsqu’elle agrafait ses yeux à ceux de Miles Davis, des nuits blanches à Saint-Germain-des-Prés, Juliette Gréco aimait la fête, l’amour, la comédie, la scène. Retirée à Ramatuelle, menant une existence au petit pas depuis son AVC en 2016, elle laisse un sillage scintillant mais un peu oublié. Juliette des esprits avait rejoint depuis quelque temps déjà le rang du mythe que lui confèrent son parcours et une personnalité forte.
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