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Il opposait la joie au racisme

Le documentaire «Johnny Clegg, le Zoulou blanc» est diffusé à 22h40 sur Arte ce vendredi 29 janvier. Une icône de la culture sud-africaine.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Il s’est éteint le 16 juillet 2019 à l’âge de 66 ans, laissant un « tube » planétaire et l’image unique d’un artiste blanc « égaré » dans la culture noire sud-africaine, celle des Zoulous. Le documentaire d’Amine Mestari que diffuse ce soir Arte est unique car construit autour d’un entretien accordé par le chanteur quelques mois avant sa disparition. Le seul qu’il ait accordé dans sa propriété alors qu’il se savait condamné par un cancer du pancréas incurable.

Aucun pathos, toutefois, dans l’attitude de l’auteur d’« Asimbonanga » qui revient sur les étapes marquantes de son parcours complètement atypique. On débute même par l’essentiel : le jour où Nelson Mandela le rejoint sur scène et danse sur les notes de la fameuse chanson écrite en son honneur, en 1987, alors qu’il est déjà emprisonné depuis 20 ans. « Le plus beau moment de ma vie », affirme Clegg, en revoyant la scène. Magique et longtemps inespéré, tant le régime de l’Apartheid avait la carapace tenace.

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