Charles Trenet: la bio qui dit enfin tout (2)
Vingt ans après sa disparition, il est l’objet d’une « biographie-vérité » qui le dépeint tel qu’il était vraiment. En primeur, l’auteur, notre collaborateur Jacques Pessis, nous en a confié quelques extraits.
Le 25 avril 1946, à peine débarqué d’un avion à bord duquel il a passé 15 heures, et dont l’un des quatre moteurs a flambé au-dessus de l’Atlantique, Charles Trenet met le feu à l’Embassy, un cabaret de New York de 500 places, qui affiche complet. Les débuts d’un « Frenchy » célèbre à Paris, c’est une soirée que le tout-New York ne doit évidemment pas manquer. En 45 minutes, il découvre, stupéfait, qu’à l’inverse d’une légende qui perdure, les Français savent danser sur d’autres rythmes que la polka. Les Américains tombent sous son charme. (…) Le critique du « New York World Telegram » le surnomme « le Sinatra français », celui de « Newsweek » écrit : « Après le bicorne de Napoléon, le canotier de Maurice Chevalier, voici le feutre du Fou chantant. »