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Et la peine de mort fut mise à mort

Il y a quarante ans, l’Assemblée nationale française votait la fin de la peine capitale. La guillotine entrait au musée.

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Journaliste Temps de lecture: 7 min

« Tout condamné à mort aura la tête tranchée. » Ce sinistre article 3 résonne dans l’Histoire de France. Le 18 septembre 1981, les députés français votaient la fin de la peine de mort, par 369 voix pour, 113 contre, un vote attesté par Philippe Séguin au perchoir de l’Assemblée nationale. « Demain, grâce à vous, il n’y aura plus pour notre honte commune d’exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises », avait exhorté Robert Badinter, ministre de la Justice de François Mitterrand qui en avait fait un marqueur de son septennat.

Le Sénat suit le 30 septembre. La loi est promulguée le 9 octobre. Les Français s’y déclaraient pourtant encore favorables à 63 %, sur le principe, sans imaginer la barbarie entourant cette sentence. Désormais, la peine la plus lourde sera la perpétuité. La France devient le 36e pays à l’abolir. Elle était le dernier pays de la CEE à encore l’appliquer.

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