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Basic Instinct : « Ils voulaient que je couche avec mon partenaire », révèle Sharon Stone

L’actrice se confie sur les abus subis sur le tournage du film.

Temps de lecture: 3 min

Un producteur de Basic Instinct aurait demandé à Sharon Stone de coucher avec son partenaire pour « créer une meilleure alchimie », a-t-elle confié à Vanity Fair. « Il faisait des allers-retours dans son bureau et pendant ce temps, il m’expliquait pourquoi je devais coucher avec mon partenaire afin de créer une alchimie à l’écran. À ce moment-là, j’ai pensé : ‘Vous avez insisté sur cet acteur alors qu’il n’arrivait pas à faire une scène entière au test... Maintenant vous pensez que si je le b***, il deviendra un bon acteur ? J’ai pensé qu’ils auraient pu simplement engager un partenaire talentueux, capable de jouer une scène et de se souvenir de son texte. Je pensais aussi qu’ils pouvaient le b*** eux-mêmes et me laisser en dehors de ça. » Elle ajoute : « Mon boulot, c’était de jouer et je l’ai dit. Ma réponse n’a pas plu et j’ai été étiquetée comme étant ‘difficile’... »

L’Américaine n’a cependant pas souhaité révéler le nom du producteur concerné. Selon le site IMDB, il pourrait s’agir de William S. Beasley, Louis D’Esposito, Mario Kassar ou d’Alan Marshall.

Son vagin photographié à son insu

L’Américaine est également revenue sur la scène culte du film qui a lancé sa carrière : l’interrogatoire dans lequel on la voit croiser les jambes sans petite culotte. « Après avoir tourné ‘Basic Instinct’, on m’a appelée pour le voir. Non pas seule avec le réalisateur, comme on pourrait s’y attendre (...), mais avec une salle pleine d’agents et d’avocats, dont la plupart n’avaient rien à voir avec le projet. C’est ainsi que j’ai vu mon vagin photographié pour la première fois, bien après qu’on m’ait dit: ‘On ne voit rien - il faut juste que vous enleviez votre sous-vêtement, car le blanc reflète la lumière, donc nous savons que vous portez une culotte.’ Oui, il y a eu de nombreux points de vue sur ce sujet, mais puisque c’est moi qui ai le vagin en question, laissez-moi vous dire: les autres points de vue sont des conneries. »

Elle ajoute : « Je suis allée à la cabine de projection, j’ai giflé Paul, je suis partie, je suis allée vers ma voiture et j’ai appelé mon avocat, Marty Singer. Marty m’a dit qu’ils ne pouvaient pas sortir le film tel quel. D’abord, à cette époque, cela donnerait au film un classement X. Souvenez-vous, c’était en 1992, pas maintenant, quand on voit des pénis en érection sur Netflix. » Finalement, la star décide d’autoriser la scène : « Pourquoi? Parce qu’elle était correcte pour le film et pour le personnage; et parce qu’après tout, c’est moi qui l’ai faite. »

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