La prostitution 2.0
Pour vendre des prestations sexuelles tarifées, de plus en plus de femmes passent par les plateformes en ligne au détriment de la rue.
D’ordinaire, l’arrière de la gare du Nord est cerné par les « embouteillages ». Les voitures tournent au ralenti, les chauffeurs observent les travailleuses du sexe (TDS) qui jouent de leurs charmes dévêtus derrière des vitrines alignées. En plein mois de mai 2021, pourtant, la zone est déserte. Les néons fluo des bars à hôtesses sont éteints depuis plus d’un an. Les « carrées » des rues adjacentes sont à peine plus occupées. Après un premier confinement qui a mis le secteur à l’arrêt complet, la prostitution a doucement repris ses droits à Bruxelles malgré les hôtels de passe clos et les bars fermés. Deux solutions s’offrent depuis aux TDS : la rue ou le Net.