«Une série de personnes ont eu intérêt à ce qu’André disparaisse»
La compagne d’André Cools au moment des faits n’oublie rien du drame. Si elle a « continué sa vie », Marie-Hélène Joiret aime rappeler l’importance politique de l’ancien ministre et les manquements de l’enquête. Entretien au CPAS de Flémalle, qu’elle préside depuis 2018.
Trente ans ont passé depuis les événements tragiques du 18 juillet 1991. Y repensez-vous souvent ?
Ça fait partie de moi. Au début, je me persuadais qu’il fallait oublier pour atténuer la douleur. C’est impossible. Aujourd’hui, j’y songe régulièrement, mais les cauchemars ont disparu. Je pense plutôt à André en tant que personnalité politique plutôt qu’en homme assassiné.
Quels souvenirs gardez-vous du drame ?