Findom, la pratique sexuelle du «cochon» dépouillé
Sur Internet, l’humiliation financière se taille une place de choix. Les dominatrices y chassent les soumis, prêts à leur livrer de l’argent pour prouver leur dévotion et assouvir leur fantasme d’un compte en banque flirtant avec le zéro.
Aucun round d’observation, notre première demande d’interview se solde par une réponse qui plonge instantanément au cœur du monde lucratif de la domination financière. « Tu vas payer combien, pigeon ? », nous envoie une dominatrice francophone dénichée sur le réseau social Twitter. Difficile de faire plus cash comme mot de bienvenue. À la faveur de la pandémie, le « findom » – terme anglais largement utilisé pour décrire cette pratique – sévit de plus en plus sur la toile, notamment parce que le travail du sexe a envahi le Net. Et la clientèle avec. Le concept de la domination financière se veut relativement simple.