Le riche héritage de Robert Ludlum

Sans atteindre la rentabilité des « James Bond » et « Mission : impossible », respectivement tirés des romans de Ian Fleming, disparu en 1964, et de la série télé US diffusée de 1966 à 1973, la saga Jason Bourne peut se targuer d’une belle réussite commerciale, cumulée à plus d’un milliard et demi de dollars en matière de recettes et près de six millions de tickets de salle vendus en France. En fait, toute l’originalité de l’œuvre réside dans la description du héros qui inverse les codes habituels du film d’espionnage, vu que celui-ci est traqué par ses ex-employeurs car il est un… ex-tueur implacable dont on pense avoir supprimé la mémoire. Mais il se fait que ce n’est pas tout à fait exact, le gaillard ayant gardé toutes les facultés faisant de la parfaite machine à tuer une machine à survivre.