Les portraits des pères d’Astérix et Obélix
« René Goscinny, l’amuseur des 30 Glorieuses », 20h30, La Trois
Avec près de 400 millions d’albums répartis en 39 titres allant d’« Astérix le Gaulois » sorti en 1961 jusqu’à « Astérix et le Griffon » d’octobre dernier, les deux héros – contrairement au capitaine Haddock qui n’est apparu que dans la neuvième aventure de « Tintin », Obélix était présent dès le début – de René Goscinny et Albert Uderzo ont conquis la planète entière… ou presque. Il faut savoir que 130 millions seulement du quota précité représentent le tirage francophone d’une œuvre très prisée en Allemagne, dans toute l’Europe et en Amérique, à l’exception des États-Unis où, curieusement, la traduction en anglais n’a jamais vraiment pris. On a recensé quelque 117 langues dans lesquelles l’œuvre a été déclinée, en rappelant que ni la disparition pourtant prématurée du scénariste en 1977 à l’âge de 51 ans ni la retraite du dessinateur qui avait poursuivi seul, jusqu’au passage de témoin au tandem Ferri-Conrad en 2013, n’ont signifié la fin de l’histoire.