Stephen King contre la peine de mort dans «La ligne verte»

Le nom de Stephen King est lié à l’histoire du cinéma depuis près d’un demi-siècle et la sortie du mémorable « Carrie au bal du diable » réalisé par Brian De Palma en 1976. Depuis, on ne compte plus les scénarios originaux ou les adaptations de ses romans, nouvelles et feuilletons, pour grand et petit écrans. Cette évidente proximité avec le septième art a valu au natif de Portland (dans le Maine et non l’Oregon…), aujourd’hui âgé de 74 ans, une popularité énorme, mais aussi, inévitable revers de la médaille, le rejet d’une frange de la critique littéraire lui reprochant précisément sa technique et son style d’écriture qu’on peut il est vrai souvent associer à de futurs scripts. Devenu rapidement richissime, il n’a jamais dû accorder grand crédit à ses détracteurs, ayant toujours privilégié des récits « adaptables », une marque de fabrique d’une efficacité redoutable.