Fait divers: Diana Santos, décapitée et démembrée
Diana Santos a été victime d’un crime atroce à cheval sur les frontières française, luxembourgeoise et belge.
Il est à peu près 13 heures, le 19 septembre dernier, quand un adolescent de Mont-Saint-Martin, petite ville frontalière de Meurthe-et-Moselle, fait une découverte macabre qui le hantera probablement encore longtemps : un cadavre jeté entre deux murets de briques, à moitié caché derrière un supermarché désaffecté. Le corps nu n’a ni tête, ni bras, ni jambes ! Les policiers français comprennent vite, face à l’absence de traces de sang, que la femme n’a pas été démembrée et tuée là. L’autopsie, elle, ne donne quasiment rien : pas d’impact de balle ou de plaie à l’arme blanche, aucun hématome et pas de violence sexuelle. Impossible de savoir comment cette femme a perdu la vie. « Il manque un élément essentiel, à savoir la tête », notait le procureur de Nancy, François Pérain, lors d’une conférence de presse le 23 septembre. L’identité de la victime reste alors une énigme.