Retour furtif à Ixelles pour Audrey Hepburn
« Au risque de se perdre », 20h40, La Trois - Quatre étoiles
À l’image du « Train sifflera trois fois » de 1952 et de « Tant qu’il y aura des hommes » réalisé dès l’année suivante, « Au risque de se perdre » fait partie des chefs-d’œuvre indémodables de Fred Zinnemann, immigré parisien d’origine judéo-autrichienne. Formé d’abord à l’École nationale Louis-Lumière, puis à Berlin, et dès le début des années 30 à Hollywood, en tant qu’assistant de réalisateurs de renom tels Leo McCarey et Henry Hathaway, il réalise plusieurs courts-métrages pour la MGM avant d’obtenir son autonomie avec le succès que l’on sait. Alors que sa réputation est déjà oscarisée dès 1939 pour l’un de ses courts-métrages, récompense reconduite en 1952, deux ans avant la consécration de meilleur réalisateur pour « Tant qu’il y aura des hommes », il se passionne, dès sa sortie, pour un roman de la journaliste américaine Kathryn C. Hulme, paru chez Pocket Books en 1958.