Louis de Funès, irremplaçable même 40 ans après sa mort
Irremplaçable, Louis de Funès n’a rien perdu de sa popularité depuis sa mort, il y a 40 ans.
En marchand d’art travaillant Jean Gabin au corps pour lui acheter le Modigliani qu’il a tatoué sur le dos. En gendarme surexcité poursuivant les nudistes à Saint-Tropez. En avare martyrisant son valet Yves Montand qui le réveille en sonnant la charge, « Monseignor, il est l’or… ». En chef d’orchestre fugitif à travers la France, flanqué d’un complice involontaire, le brave Bourvil, peintre en bâtiment à la fois tête de Turc et sauveur inespéré. Tout vert et gluant au sortir d’une usine de chewing-gum dans « Les aventures de Rabbi Jacob ». En critique gastronomique tordu dans « L’aile ou la cuisse » avec Coluche. En patron irascible, en mari de mauvaise foi, en père énervé pourchassant son fiston dans « Les grandes vacances ». On peut multiplier à l’envi les emplois de Louis de Funès, disparu le 27 janvier 1983 à Nantes à l’âge de 68 ans.
