Révélations du major Herman Vernaillen à propos des tueries du Brabant: «Je veux que la vérité éclate»
L’ancien major de gendarmerie Herman Vernaillen, victime d’une tentative d’assassinat en 1981, en savait trop, deux ans avant la première attaque de supermarché, à Genval, le 11 février 1983.
Passé le portail en fer se dresse une imposante villa de briques rouges. Dans le hall d’entrée, une collection de cannes anciennes. Au sous-sol, les armes que Herman Vernaillen a amassées au fil des années. L’octogénaire nous reçoit dans son salon. Son épouse, discrète, s’écarte. Contrairement à son mari, Magda préfère laisser ce douloureux passé là où il est. Au premier abord, le colonel à la retraite affiche des traits durs, renforcés par des yeux bleus perçants, caractéristiques physiques probablement très utiles quand il tirait les vers du nez d’un suspect. Cette fois, c’est à l’ancien gendarme de répondre aux questions, et il relève le défi sans sourciller.