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Hans Zimmer: un musicien atypique, avant tout autodidacte

« Hans Zimmer, le compositeur de Hollywood », 23h05, Arte.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Derrière le regretté Ennio Morricone qui fut sans aucun doute le plus grand de tous, nombre de compositeurs de musiques de film ont imposé des styles différents, en accord avec une industrie du cinéma de plus en plus pléthorique, dont les blockbusters sont loin d’avoir eu le monopole. Parmi John Barry, John Williams, Jerry Goldsmith, James Horner, Michel Legrand, Danny Elfman, Howard Shore, Maurice Jarre, Dimitri Tiomkin, Bernard Herrmann, Nino Rota, Georges Delerue, Vladimir Cosma, Philippe Sarde, Craig Armstrong, Alexandre Desplat, Gabriel Yared, Miklós Rózsa, Philip Glass et on en passe, Hans Zimmer tient une place de choix, autant par son parcours atypique que par son goût de l’innovation et par ses facultés d’adaptation et d’improvisation. On peut dire que ce sexagénaire natif de Francfort, trop tôt privé de figure paternelle et immigré à Londres, aura réussi à échapper à tous les préceptes classiques d’un futur grand musicien. Le jeune Hans, en effet, ne cultiva que l’indiscipline à l’égard de tous ceux qui ont essayé de le canaliser.

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