Le dealer noir vendait de la «blanche» pure

New York, 1968. La guerre du Vietnam a pour conséquence l’importation de quantités importantes d’héroïne, que se partagent les principaux gangs. Parmi ceux-ci, celui de « Bumpy » Johnson, qui contrôle le quartier noir de Harlem. Un personnage respecté, sorte de vieux Robin des Bois qui n’hésite pas à venir en aide aux plus démunis. Lorsqu’il décède, c’est son chauffeur et bras droit Frank Lucas qui prend la relève. Et il change de méthode avec la « blanche », qu’il décide de revendre pure. Une qualité nettement supérieure à celle de la concurrence, laquelle, rapidement, ne peut plus suivre. Le trafic ainsi bousculé attire l’attention d’un enquêteur désireux de venger la mort par overdose d’un de ses coéquipiers. Sorti sur nos grands écrans fin 2007, « American Gangster » est tiré d’une histoire vraie longuement relatée dans les colonnes des journaux de l’époque, dont une série d’articles titrés « The Return of Superfly », sous la plume d’un certain Mark Jacobson.