«OSS 117»: à contre-courant de l’air du temps…

Début des années 80. Eu égard à ses indescriptibles gaffes, dont la dernière en Afghanistan d’où il a pourtant réussi à s’échapper, Hubert Bonisseur de la Bath est déclassé à la naissante section informatique du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, alors que bat son plein la campagne présidentielle dont Valéry Giscard d’Estaing semble grandissime favori. Il est toutefois rappelé en catastrophe lorsqu’il s’agit de venir au secours de l’agent OSS 1001, initialement chargé d’aider un chef d’État africain favorable à la France à mater d’incertaines tentatives de déstabilisation par des mouvements communistes. À peine arrivé sur place, il découvre que l’agent est en pleine infiltration, raison pour laquelle il n’avait plus donné signe de vie.