Le vert radioactif de l’ouraline
L’histoire de l’ouraline est ancestrale : on en retrouve des traces à l’époque antique.
Le Belge aime chiner ! Chaque dimanche, en effet, les brocantes se remplissent avec bonhomie de nos concitoyens qui ne rateraient pour rien au monde ces rendez-vous. Les profils des chineurs sont éclectiques, chacun y vient dans un but précis : se balader, papoter, faire des économies en meublant sa maison à moindre coût, trouver des trésors… Depuis la pandémie et le grand retour du « do it yourself », dénicher des pépites en seconde main est devenu un réflexe pour certains. En tant que chineur occasionnel, il vous est pourtant déjà certainement arrivé de vous étonner du « brol » présenté sur les couvertures ou bâches bleues : « Mais qui donc va acheter ce vase en forme de cygne d’avant-guerre ? » Car acheteur il y aura. Un collectionneur précis à l’œil avisé. D’ailleurs, vous le voyez, là, ce service en verre avec d’étonnants reflets verts ? Pourquoi attire-t-il autant les badauds ? Il semble d’un autre siècle… Parce qu’il l’est !