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Trop de touristes à Tenerife, Airbnb mis en cause

L’édito de Benoît Franchimont.

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Rédacteur en chef Temps de lecture: 2 min

« Rentrez chez vous ! » Le tag sur une voiture de location à Tenerife est clair, tout comme les messages des centaines de manifestants, samedi passé, à Lanzarote, Gran Canaria et Tenerife. Les îles Canaries ont en assez du tourisme de masse. Les habitants et les élus locaux protestent contre la hausse des loyers, les embouteillages, les incivilités ou le développement de complexes hôteliers géants. Les mêmes mouvements d’humeur étaient déjà présents ailleurs en Espagne, à Barcelone, à Malaga ou encore dans les îles Baléares. Et l’Espagne n’est pas la seule à se rebeller contre l’excès de touristes. Ainsi, à Lisbonne et Porto, les deux plus grandes villes du Portugal, la colère monte. Cible principale : Airbnb, une plateforme internationale qui met en location des logements pour touristes. Les locaux dénoncent le nombre grandissant de ces logements réservés aux touristes, alors que les habitants du coin peinent à trouver des locations décentes. Idem à Marseille, en France, où des opérations commando se multiplient.

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