Quand le siècle n’avait que 20 ans: les années 1920-1930 (4)
Deuxième partie de notre plongée dans les années de l’entre-deux-guerres, dans cette Belgique autant traumatisée qu’euphorique, qui croit en l’avenir mais verra arriver rapidement de sombres nuages…
Des femmes, dans les journaux, expliquaient que grâce à la crème Tokalon, elles avaient « trouvé un bon mari sans avoir de dot ». Sinon, on pouvait recourir à la « véritable eau de Ninon, talisman de jeunesse et d’éternelle beauté ». Pour le reste, il était également possible de faire appel à l’épilatoire des Sultanes, pour « la disparition des duvets et des poils disgracieux », et à l’Exodorale, « contre toutes transpirations indiscrètes ». À tous ces signes et à beaucoup d’autres, on pouvait voir que le monde était en train de changer.
Les souvenirs de la Première Guerre mondiale s’estompaient. Ceux de la deuxième n’étaient pas encore visibles. À mi-chemin de la Crise, les années 24-25 sont celles de l’insouciance et de l’espérance.
