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Du paludisme à la mauvéine: l’histoire d’un raté

Dans les méandres de sa quête chromatique, l’Homme s’est trouvé de grandes alliées qui l’ont accompagné pendant des siècles : les plantes tinctoriales.

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Depuis que l’humanité a commencé à écrire son histoire sur les murs des cavernes qui la protégeaient jadis, les couleurs revêtent une importance capitale dans le langage visuel de notre civilisation. Les peintures rupestres préhistoriques ont donc été les premières à témoigner, de façon muette mais expressive, de l’attrait de l’Homme pour l’éclat des teintes qui l’entourent. Le rouge de l’ocre, le noir du charbon de bois, le blanc du kaolin, ces pigments minéraux ont été autant de ressources dans sa démarche d’encrage. Par la suite, dans les méandres de sa quête chromatique, l’Homme s’est trouvé de grandes alliées qui l’ont accompagné pendant des siècles : les plantes tinctoriales. Du latin « tinctorius », qui sert à teindre, leurs feuilles, racines, baies, fleurs ou encore écorces ont servi de colorants naturels dans bien des domaines et ce, pendant des millénaires, jusqu’à un événement inattendu d’avril 1856.

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