Charles III, le roi maudit
Cancer, brouille familiale, incertitudes médicales, la première année de règne du nouveau souverain britannique ressemble (déjà) à un long chemin de croix.
Il y a presque un an, le 6 mai, le Royaume-Uni se parait de ses plus beaux atours. Le couronnement du roi Charles III, dans la pure tradition monarchique britannique, rassemblait les sujets de la couronne lors de célébrations grandioses. Malgré le crachin et la météo morose de ce week-end-là, les Britanniques étaient présents en masse dans les rues de la capitale pour acclamer leur nouveau souverain. Un an plus tard, l’ambiance est tout autre. Pour sa première année de règne, le roi Charles III n’aura pas été épargné. À tel point que certains le surnomment déjà le « Roi maudit ». Une « annus horribilis » qui a fait trembler la « Firme ». Une famille ébranlée par la maladie, un clan affaibli par les tensions, les Windsor traversent une tempête sans précédent.
