Accueil Actu Télé

La vraie Martha de la série Netflix «Mon petit renne» dénonce un piège en interview

Depuis plusieurs semaines, une série enregistre un succès impressionnant sur la plateforme de streaming. Entre comédie et drame, l’histoire dénonce le harcèlement d’un comédien par une femme.

Temps de lecture: 2 min

Le comédien Richard Gadd a sorti, il y a quelques semaines, une série sur Netflix qui a rapidement rencontré son succès. La série « Mon petit renne » est en partie autobiographique et revient sur ses débuts alors qu’il était humoriste et barman. Dans son histoire, une femme commence à le harceler, de quoi réveiller d’autres traumatismes chez lui.

Mais rapidement et face au succès de la série, l’identité réelle de Martha est découverte, il s’agit de Fiona Harvey. Cette dernière assure qu’elle n’a pas harcelé l’humoriste, que c’est plutôt le contraire. Elle se défend depuis plusieurs semaines et a décidé de se rendre sur le plateau de Piers Morgan pour se défendre et dévoiler « sa vérité » à propos de Richard Gadd. Mais selon elle, l’animateur a cherché à la « piéger ».

Il est notamment revenu sur les 41.000 mails et les 350 heures de messages vocaux qu’elle aurait laissés à Richard Gadd en quatre ans. Selon Fiona Harvey, il s’agirait en réalité d’une dizaine de mails et de 18 tweets. Après son passage chez Piers Morgan, elle s’est confiée à Daily Record et regrette la tournure de l’interview.

À lire aussi : Stephen King impressionné par la dernière série Netflix : « L’une des meilleures »

« Il y avait un focus important de Piers Morgan sur Gadd et les e-mails que je suis censée avoir envoyés. J’ai mes propres réflexions à ce sujet que j’aimerais garder pour moi mais je ne dirais pas que j’étais heureuse. C’était très rapide d’essayer de me mettre en difficulté. Il m’a questionnée à un rythme rapide pour me prendre au dépourvu », rapporte-t-elle.

Enfin, elle pense que le problème avec la série se trouve du côté de son créateur, Richard Gadd. « Je pense généralement qu’il a des problèmes psychiatriques extrêmes… (…) Et nous nous sommes rencontrés, deux ou trois fois. (…) J’ai dit : ’Écoutez, même si j’avais envoyé des e-mails, cela ne veut pas dire que je suis coupable du reste’. Comme je l’ai dit, pour présenter quelque chose comme une histoire vraie, il faut qu’elle soit vraie à 100 %. Il me semblait que j’étais piégée. Je me sens un peu utilisée ».

Retrouvez plus d’actualités sur www.soirmag.be et sur Facebook.

Sur le même sujet

Aussi en Télé

Voir plus d'articles

À la Une