«Bruxelles Babeleer», quand les langues s’emmêlent

Le « Brusseleir » n’a pas dit son dernier mot. Sauf que, aujourd’hui, il cause en 104 langues. Le plurilinguisme a enterré le mythe d’une capitale « tweetalig ». Au profit d’une nouvelle identité plurielle, unique au monde. Une enquête dans les méandres du nouveau paysage linguistique de la capitale réalisée par les étudiants en journalisme de l’ULB.

Brusseleir, une nouvelle identité qui grandit en «stoem»

Dans l’imaginaire collectif, un Bruxellois c’est un « peï » qui boit sa « pils » en racontant des « carabistouilles » à un « dikkenek ». A l’ombre des caricatures, Bruxelles s’est construit une nouvelle identité. Plus riche ? Non, peut-être !

Comment le multilinguisme a transformé Bruxelles

Avec 104 langues parlées sur son territoire, Bruxelles est devenue la deuxième ville la plus cosmopolite du monde. Comment s’adapter à ce contexte multilingue ? Le défi est immense. Enseignement, accès au marché de l’emploi… Tout est à réinventer, en plusieurs langues.

«Bruxelles Babeleer» - Tous bilingues, «maar niet tweetalig»

En 2020, la majorité des Bruxellois parlent au moins deux langues. Sauf que le bilinguisme qui s’y répand prend la forme de nombreuses combinaisons mais de plus en plus rarement celle du binôme français/néerlandais. Voici les cinq raisons de l’échec du bilinguisme à Bruxelles.

Bruxelles et sa franco-faune plurielle

Bruxelles, ville francophone ? Plus de 90 % des Bruxellois utilisent le français pour compléter leurs démarches administratives. La francisation et les différentes vagues migratoires ont transformé Bruxelles en une ville multiculturelle, à la francophonie plurielle.

Bruxelles est Kultuur

Les néerlandophones sont largement minoritaires à Bruxelles. Et pourtant, ils représentent une clé de voûte de l’identité de la capitale, dont ils ont forgé une partie de l’âme. Plongée dans ce microcosme culturel, très éloigné d’Anvers.

To speak or not to speak English, le dilemme bruxellois

L’anglais prend de plus en plus de place au sein de notre capitale. Les jeunes sont désormais plus attirés par la langue de Shakespeare que par la seconde langue officielle de la ville. Cette omniprésence atteste d’une évolution sociale autant que professionnelle. Une réalité qui doit encore se traduire politiquement…

A Bruxelles, un enfant sur deux naît dans une famille plurilingue

Les familles monolingues ne sont plus la norme dans la capitale. Près de la moitié des jeunes bruxellois de 18 à 25 ans parlent une autre langue à la maison en plus du français. Entre nécessité de communication, lien identitaire ou atout professionnel, la transmission linguistique répond à plusieurs enjeux.