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Michel Drucker dézingue Laurent Delahousse: «Ce n’est pas un mec bien»

Rififi sur le service public entre deux tauliers de France 2.

Temps de lecture: 2 min

« De toute ma vie, je n’ai jamais critiqué un confrère », lance Michel Drucker. Il fallait bien que ce jour arrive. Et il tombe ce mercredi 4 juillet, dans les colonnes du Parisien. La personne qui se situe dans le viseur du taulier de France 2 est une autre vedette du service public, Laurent Delahousse. Les deux hommes évoluent sur la même chaîne et se disputent le créneau horaire du dimanche soir.

« C’en est trop »

Depuis le début de la saison 2017-2018 (soit en septembre), c’est Laurent Delahousse qui avait décroché la timbale puisqu’il était en charge du « 19h le dimanche », un programme qui n’a pas trouvé son public et qui ne sera donc pas renouvelé par France Télévisions. Auparavant, la tranche horaire était occupée par Michel Drucker et son émission « Vivement dimanche prochain ». Visiblement, l’animateur de 75 ans en a gros sur la patate.

« J’ai été d’une loyauté indéfectible au service public. Mais là, c’en est trop. Parce que Laurent Delahousse n’est pas un mec bien », tance celui qui, comme le note le Huffington Post, va entamer sa 55e année de carrière à l’écran. Michel Drucker reproche au présentateur du 20h de France 2 son « inélégance incroyable », il serait même « le ballon d’or de la discipline ».

D’autres conflits en interne ?

« Il a demandé ma place pendant près de dix ans », assure le boss de « Vivement dimanche ». « Chaque saison, il menaçait de partir s’il n’avait pas le 19 heures alors que j’étais une locomotive pour son journal ». Au départ, il ne s’agit que de bruits de couloir. Michel Drucker n’y attache que peu d’importance jusqu’à ce que Laurent Delahousse lui annonce son intention droit dans les yeux : « Cela m’a peiné. J’ai trouvé ça surréaliste », avoue-t-il au quotidien français.

Michel Drucker ne serait par ailleurs pas le seul à critiquer vertement le journaliste du service public. « En interne », il ferait grincer des dents. « Je n’ai aucune rancune mais j’ai de la mémoire », conclut un Michel Drucker qui met en garde contre « la courtoisie incarnée » que tente de représenter Laurent Delahousse.

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