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Jean-Luc Delarue et ses nombreux excès: des extraits d’un livre à paraître dévoilés

Vincent Meslet raconte les déboires de l’animateur télé : entre prise massive de drogues, tourisme sexuel et pulsion morbide.

Temps de lecture: 2 min

Il y a le côté face de Jean-Luc Delarue  : celui qu’il donnait à voir aux millions de téléspectateurs qui le suivaient. Et le côté pile avec cette vie privée délurée. C’est cette deuxième partie que raconte Vincent Meslet dans « Jean-Luc Delarue : la star qui ne s’aimait pas », un livre qui sortira le 19 septembre prochain. L’auteur raconte les démons de l’animateur vedette de France 2, mort d’un cancer en 2012.

Rapport à l’argent

Vincent Meslet était un proche de Jean-Luc Delarue, il le connaissait bien. Pour promouvoir la sortie du livre, TéléObs livre quelques extraits, notamment celui où l’on apprend comment l’animateur fêtait ses succès : « Le 10 juin 1994, jour où il reçoit son premier chèque de France 2, Jean-Luc Delarue prend une cuite. Il boit des grands crus au goulot (…) Le soir et la nuit venus, il se ‘met mal’. Il boit et se drogue de manière violente et autodestructrice. Les jours qui suivent, il (…) claque des dizaines de milliers de francs de façon compulsive, comme pour se débarrasser d’un argent qui lui brûle les doigts ».

Pulsion de mort

Celui qui a décidé de raconter la face sombre de l’animateur raconte également un épisode dramatique où l’on perçoit, un peu, le rapport à la mort qu’entretenait Jean-Luc Delarue, comme le relaie BFMTV  : « Il passe par les voies sur berges (au volant de sa voiture avec sa compagne Elsa et son demi-frère) (…) Il pousse la musique à fond (…) puis se tourne vers Elsa : ‘On sera mieux là-haut tous ensemble, non ?’ Il accélère, tout le monde crie dans l’habitacle, la voiture finit par se fracasser contre un poteau de la bretelle de sortie avant de faire trois tonneaux », écrit Vincent Meslet dans sa biographie de Jean-Luc Delarue, six ans après la mort de ce dernier.

Piteux états

Jean-Luc Delarue est un écorché vif qui subit la pression du monde de la télévision de plein fouet. Il la négocie comme il peut : grâce au tourisme sexuel notamment. Mais aussi grâce à « des surdoses de cocaïne ingurgitées dans la voiture ou les toilettes de la chaîne visitée ». « Delarue est trouvé dans les pires endroits, mis à mal au milieu de clochards, attaché à un radiateur dans une chambre d’hôtel… Parfois, il faut juste le forcer à bouger lorsqu’il s’enferme dans son appartement, fenêtres fermées, des jours et des jours », raconte, sans concession, Vincent Meslet.

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