La parenthèse britannique
L’édito de Marc Pasteger.
Depuis qu’ils ont dit oui au Brexit, les Anglais sont patraques. Le Parlement ne décidant rien et disant non à toutes les propositions de Theresa May, l’impasse est totale. À tel point que nos récalcitrants voisins doivent organiser des élections… européennes ! Le surréalisme cher à notre royaume a donc bien franchi la Manche. À force de ne jamais vouloir faire comme les autres, les Anglais ont fini par sombrer dans le ridicule. Theresa May, collectionneuse désormais sans concurrence de camouflets, garde la tête hors de l’eau malgré le vent qui lui est violemment contraire. Quelle femme ! Ce n’est pas adhérer à ce qui lui tient lieu de politique que de souligner son courage et son obstination exceptionnels.