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Nos mariages princiers: Philippe & Marie, aïeux de nos rois belges

Le comte et la comtesse de Flandre, aïeux de cinq de nos Rois.

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Journaliste Temps de lecture: 5 min

Au décès de Léopold Ier, le 10 décembre 1865, le Trône passe à son fils aîné, Léopold II. Le frère de ce dernier, Philippe, comte de Flandre, échappe, à son vif soulagement, au poids des responsabilités. « Le bon gros Philippe », comme on le surnomme en famille, aime goûter aux joies et au confort de la vie d’un aristocrate à l’ancienne. D’autant plus qu’il a hérité d’une fortune ! Déjà à la mort de sa mère, la reine Marie-Louise, qu’il perd quand il n’a pas encore 14 ans, et ensuite, au décès de son père. Car, c’est comme ça dans les dynasties, l’aîné, qui a la charge du titre, bénéficie aussi des prérogatives qui l’accompagnent. Les cadets sont donc, eux, avantagés au moment de l’héritage. En 1865, Philippe est donc ainsi à la tête d’une coquette somme évaluée à 125 millions d’euros d’aujourd’hui, dont un patrimoine immobilier composé d’une villa au bord du Lac des Quatre Cantons, en Suisse, un domaine de 7.000 ha en Hongrie, un autre de 2.500 ha en Moravie, ainsi que la splendide villa Giuilia à Bellagio sur le lac de Côme.

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