Incendié par sa compagne
L’amour à la plage, le feu en corniche, la peur qui réveille en sursaut à 3 heures du matin : un professeur hennuyer a subi un douloureux retour de flammes.
En novembre 2011, la maison de Didier Petit a été incendiée de manière volontaire. Ce professeur d’éducation physique vivant à Estinnes, un coin de verdure situé à cinq kilomètres de Binche, avait échappé au piège d’extrême justesse. Le feu avait été bouté dans les corniches, à hauteur des portes, et pour assurer le coup, les auteurs des faits avaient ouvert la citerne à mazout située à l’arrière de la petite villa : si Didier et sa famille s’étaient extraits de l’abominable écran de fumée par cette issue de secours, ils seraient tombés dans la fosse. Outre le propriétaire des lieux, il y avait deux femmes et deux enfants dans l’habitation. Didier, sa nouvelle compagne ivoirienne et son fils, la sœur de celle-ci, ainsi qu’une enfant de 6 ans qui n’a plus voulu remettre les pieds « dans la maison qui brûle ».