«L’enfant que j’ai été pleure de joie»
Le reportage «ADN: la quête des origines» est diffusé à 20h50 sur France 5 ce mardi 24 septembre. Le test ADN répond à un besoin vital: on ne peut pas pousser droit si l’on ignore d’où l’on vient.
L’année passée, dans le but de connaître l’identité de leurs parents biologiques, pas moins de 20 millions de personnes dans le monde ont envoyé les relevés de leur ADN à des banques américaines de données privées. Quand leur profil génétique « matchait » avec celui de quelqu’un d’autre, voire de plusieurs personnes, les banques de données ont mis en relation toutes celles ayant des liens de sang, une pratique à laquelle, en France, on ne peut avoir recours que dans le cadre judiciaire. Enfants nés sous X, fruits d’un adultère ou d’une procréation assistée finissent toujours par manifester, à un moment ou à un autre, le désir d’en savoir plus sur leurs racines… Mais la législation encadre jalousement l’anonymat des donneurs de sperme, ne laissant aux enfants nés de la sorte aucun moyen de connaître l’identité de leurs géniteurs.