Philippe Bouvard: 90 ans sans regrets
Phénomène de longévité, toujours actif, il nous a reçus chez lui. Il parle de tout. Sauf de la retraite !
90 printemps le 6 décembre. Quand on vous voit, on a du mal à y croire !
Vous n’êtes pas le seul ! Je m’avise aujourd’hui que je suis parvenu à un grand âge alors que je pensais mourir jeune. C’était ma conviction au temps où l’on parlait beaucoup de Raymond Radiguet, disparu à 20 ans. Au début des années 60, les décès de Roger Nimier ou Albert Camus dans des accidents de voiture m’avaient conforté dans cette idée. À 60 ans, fataliste, je me suis dit : « Dans 5 ans, c’est fini ! » À 70 ans, j’ai trouvé formidable de jouer les prolongations. À 80 ans, j’ai pensé que cela n’allait pas durer. Aujourd’hui, je ne fais plus de pronostics…
Comment allez-vous fêter cet anniversaire ?