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Après de nombreuses critiques sur Twitter, sa banque lui ferme tous ses comptes (vidéo)

La banque n’a pas apprécié les critiques sur les réseaux sociaux et a décidé de fermer les comptes de sa cliente.

Temps de lecture: 2 min

Dans un long texte publié le 28 décembre sur Facebook, Julie Goislard, une libraire de Clichy-la-Garenne en France, expliqué comment sa banque a décidé de fermer tous ses comptes, alors qu’elle ne fait face à aucun problème financier. Elle a intitulé son explication : « Comment la Société générale m’a virée pour Noël  », rapporte Le Parisien.

L’histoire débute par une série de messages postés par la libraire sur Twitter, dans lesquels elle critique son agence bancaire en mettant en avant de nombreux problèmes : distributeurs défectueux, files interminables, absence d’interlocuteur stable, mauvais service, manque de réactivité… en ayant pour but de les faire réagir. « Au fil des années, les services se sont amenuisés. Je payais pour tout et rien. Pointais les défaillances. Les erreurs pas corrigées qui me coûtaient. Peinais à avoir un interlocuteur stable et réactif. Comme ce jour, où j’ai dû appeler 36 fois l’agence sur une journée avant que quelqu’un de l’agence ne me réponde », explique-t-elle notamment.

À force d’être critiquée sur les réseaux sociaux, la Société générale a vu rouge et a tenté d’interdire à la libraire de tweeter. N’obtenant pas satisfaction, l’établissement a décidé purement et simplement de fermer les comptes de sa cliente, tant personnels que professionnels, en le lui faisant savoir par courrier. La libraire contacte alors le directeur de l’agence, afin d’organiser un rendez-vous pour comprendre la situation. « Trois semaines après, dans son bureau, l’actuel directeur, lors d’un entretien agressif et ubuesque, nous expliquait que la banque nous mettait dehors, à cause de ces tweets. Pas de raisons bancaires  », se souvient Julie.

Elle a depuis reçu une série de lettres recommandées l’informant de la fermeture de tous ses comptes sous 60 jours. Même les comptes de son compagnon et de ses enfants ont subi le même sort. « Drôle de cadeau de Noël  », écrit-elle sur Facebook. Contactée par Le Parisien, la Société générale refuse de réagir, en invoquant « la confidentialité et le secret bancaire  ». Elle a toutefois ajouté que « la banque peut fermer un compte bancaire à tout moment en respectant un préavis de 60 jours  » sans qu’il soit nécessaire de « motiver sa décision  ».

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