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Une vidéo du Service Public de Wallonie fait un «bad buzz» (vidéo)

La petite production humoristique du Service Public de Wallonie (SPW) était censée rester entre fonctionnaires. Certains d’entre eux jugent durement la vidéo qui a fini par fuiter.

Temps de lecture: 2 min

« Et si on osait un Service Public de Wallonie qui bouge, qui bouge », chantent quelques-uns des directeurs du SPW. C’est le refrain de ce qui est censé être une chanson drôle résumant les missions du service public. Si ce travail d’amateur peut prêter à sourire, elle est en train d’être tournée en dérision sur la toile.

Une vidéo « secrète » qui n’aurait pas dû faire de vagues

Le public, justement, n’était pas censé voir cette vidéo. Elle était destinée à rester en interne, question de faire rire les employés du SPW. Mais certains ont manifestement voulu en faire profiter tout le monde. Selon le site partenaire de la RTBF, « vivreici.be », un « fonctionnaire », « choqué par la réalisation », serait à l’origine de la fuite qui a fini dans les boîtes mails des journalistes de la radiotélévision publique.

Pour Xavier Degraux, consultant et formateur en marketing digital, l’affaire suscite de « nombreux partages, commentaires et messages privés », transformant ainsi la vidéo humoristique en mauvaise idée. « Cette vidéo est en train de créer exactement l’effet inverse à celui désiré. Pour les pros de la communication, c'est un magnifique cas d'école », dit-il à « vivreici.be ».

Des coûts apparemment minimes et une revendication d’humour

Le site partenaire de la RTBF a voulu interroger directement le SPW pour savoir ce qu’ils en pensaient. Le porte-parole du centre de crise, Stéphane Ernoux, leur explique que pour l’instant, aucun sondage ne permet de confirmer ou d’infirmer un mauvais accueil en interne mais il se veut rassurant. Il confirme de prime abord le coût minime de cette production  : « tout a été tourné, réalisé et monté en interne par notre cellule communication, nous n’avons pas fait appel à une boite externe. Quant aux drones, nous les avons à disposition puisqu’ils sont notamment utilisés par le service du Patrimoine ». « La critique est toujours facile et l’humour doit être laissé à l’appréciation de chacun », dit-il, insistant sur le côté « décalé » de la vidéo.

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