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Profession: éboueuse

Avec Sophie, la ville est belle ! La jeune femme, entrée dans un milieu que l’on pensait exclusivement masculin, prouve que les temps ont changé.

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Journaliste Temps de lecture: 4 min

Le camion benne s’ébranle dans un chuintement reconnaissable entre mille. La rue Neuve, à Bruxelles, s’est éveillée toutes poubelles dehors et attend qu’on l’en débarrasse pour accueillir ses premiers badauds. Accrochée à l’arrière du camion, un pied dans le vide, l’autre encore sur le marchepied, Sophie, 23 ans, s’apprête à sauter pour attraper une pile de cartons. Cheveux bruns coupés court, vareuse de sécurité orange sur pantalon fluo, mains gantées, la jeune femme enfile chaque jour sans sourciller l’uniforme de service réglementaire. « J’ai l’habitude, sourit-elle. Il n’y a de toute façon pas de tenue différente pour les filles. » Son élocution est claire, son regard franc et on sent d’emblée que ce n’est pas le genre de fille qui fera le boulot à moitié. Quand Actiris l’a contactée pour lui signifier que les femmes pouvaient – volonté politique oblige – intégrer les rangs de Bruxelles Propreté en tant qu’« ouvrière de propreté publique », Sophie – qui était alors au chômage – n’a pas hésité.

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