Traits durcis, fesses arrondies: les canons de beauté ont changé
La femme actuelle puise son inspiration sur les réseaux sociaux et affirme son androgynie. Ses traits se durcissent mais ses fesses s’arrondissent…
Il y a quelques années encore, toutes les jeunes filles du monde occidental s’efforçaient de ressembler à Barbie, la star des poupées mannequins qui, si elle avait existé en réalité, n’aurait même pas pu tenir droit sur ses guibolles tant ses mensurations étaient disproportionnées. Le look dont il fallait se rapprocher était celui d’une femme longiligne, aux traits doux et féminins, blonde de préférence, avec de gros seins, une taille de guêpe, des hanches étroites et des jambes interminables. Puis, les pommettes hautes et saillantes, typiques des beautés de l’Est, ont commencé à faire envie de ce côté-ci du Mur de Berlin. Dans les années 1990, une personnalité atypique, Kate Moss (surnommée « la Brindille » pour son extrême minceur et sa petite taille), change quelque peu la donne, suivie par des mannequins noires comme Naomi Campbell ou Beverly Johnson dont les traits ne s’éloignent cependant guère des normes de beauté occidentales.