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Antoinette Spaak, la pionnière

Humaniste, combative, elle honora son patronyme. Première femme présidente d’un parti, elle monta aux barricades pour les francophones. Avec allure !

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Journaliste Temps de lecture: 4 min

Antoinette Spaak est décédée vendredi dernier à 92 ans. Elle n’observera plus le monde comme elle aimait le faire, depuis son appartement, au dernier étage, peuplé des collections de La Pléiade et de tableaux de maître, dans le quartier de l’Université de Bruxelles, non loin du bois de la Cambre. Cette grande dame de la politique belge – l’expression n’est pas surfaite – a bataillé tout au long de sa vie pour Bruxelles, la Belgique et l’Europe. Elle a aussi ouvert aux femmes la voie aux plus hautes marches politiques en devenant la première présidente de parti, le FDF devenu Défi, de 1977 à 1982. À l’époque, ce n’était pas chose courante. Laurette Onkelinx, Joëlle Milquet et d’autres femmes engagées lui doivent sans doute une part de reconnaissance immédiate. Antoinette Spaak innovait dans un monde encore très masculin où elle croisait le fer avec Eric Van Rompuy, Hugo Schiltz, Leo Tindemans ou Mark Eyskens. Elle avait épousé le combat pour la périphérie. Antoinette avait de qui tenir.

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