QAnon, la théorie du complot qui fait douter le monde entier
La pandémie de coronavirus a profité au mouvement conspirationniste né outre-Atlantique en 2017. Cette nébuleuse pro-Trump soutient l’existence d’une élite sataniste et pédophile qui piloterait les États-Unis en sous-marin.
Une simple recherche sur les réseaux sociaux et voilà que se tisse la toile de QAnon. Il ne s’agit là que de la minuscule partie émergée d’un iceberg tentaculaire et virtuel. Parmi les internautes repérés en quelques clics, des Belges. Preuve que la théorie complotiste née aux États-Unis en 2017 s’exporte à l’international, gagnant du terrain en Europe à la faveur de circonstances ultra-favorables. Le 16 août dernier, la presse avait déjà identifié la présence du phénomène chez nous lors d’une manifestation anti-masques devant la Tour des Finances de Bruxelles. Parmi les pancartes incendiaires à l’égard des décisions du gouvernement Wilmès, les plus avertis repèrent la lettre Q. En majuscule, toujours.