Quatre questions à Yann-Antony Noghès, présentateur à RTL
« Coûte que coûte » sonde plus que jamais le quotidien des Belges.
« CQC » porte-t-il une attention plus soutenue à tous les sujets écologiques ?
On accompagne d’abord l’évolution des modes de consommation des Belges. L’environnement devient en effet essentiel. On voit dans les chiffres d’audience de « CQC » un rajeunissement du public et c’est sans doute dû à la plus grande attention portée à l’écologie. On n’est plus dans la distribution, le hard discount, les meilleurs prix. On parle de ce qui préoccupe les gens, à savoir la consommation durable, les circuits courts, les modes de fabrication, le greenwashing car personne n’est dupe du faux bio. On essaie d’éclairer et d’apporter des solutions pour consommer mieux et plus sainement, en respectant la nature, en évitant le gaspillage, en privilégiant le local. Ce mouvement est profond. Mais ce n’est pas une logique absolue. Par exemple, on prépare une enquête sur le boom des piscines dû au confinement et aux vacances à domicile. Je ne pense pas que ce soit très bon pour l’environnement...