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« Mein Kampf », le livre du pire

Retitré « Historiciser le mal », le brûlot de Hitler est méthodiquement annoté et commenté dans sa traduction française. Un outil d’analyse exigeant et nécessaire.

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Journaliste Temps de lecture: 3 min

Une couverture blanche, neutre. Pas de photo du Führer. Un autre titre, savant, qui annonce un traitement critique. Pas de large diffusion en librairie ; disponible uniquement sur commande au prix de 100 euros. Les bénéfices de la vente intégralement reversés à la Fondation Auschwitz-Birkenau. La sortie de la traduction en français de « Mein Kampf » par les éditions Fayard est entourée d’un maximum de précautions. Éviter la polémique, la récupération, le soupçon de vouloir se faire de l’argent. Le pamphlet de Hitler, écrit en 1924-1925 en prison, fait toujours peur. Tombé dans le domaine public en 2016, il a fait l’objet d’une nouvelle parution commentée en Allemagne où il s’est vendu à 100.000 exemplaires. Son tirage français est de 10.000. Avec ses 896 pages, ses 3,6 kilos et 2.800 notes en face à face des passages décortiqués, il analyse ce concentré d’antisémitisme, de racisme et de bellicisme. L’édition française, qui a mobilisé une cinquantaine de chercheurs, est menée avec l’Institut d’histoire contemporaine de Munich (IFZ).

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