Animaux sinistrés, ces autres victimes des crues
En Wallonie, la faune, domestique comme sauvage, n’a pas été épargnée non plus. Là aussi, une impressionnante solidarité s’est rapidement mise en place.
Il y a d’un côté les belles histoires, celles qui se concluent par un animal de compagnie « retrouvé ». De l’autre, l’angoisse palpable de ces propriétaires toujours à la recherche de leur ami à quatre pattes. Sur Facebook, un groupe épais de 9.500 internautes et créé par Jennifer Peeters concentre l’essentiel des forces virtuelles. Les membres y partagent des photos d’animaux errants dans les rues des villages sinistrés. Avec un espoir : qu’un propriétaire se manifeste et que la magie des retrouvailles opère. D’autres postent des avis de recherche, assortis d’une brève description de leur animal disparu. Chaque publication fend le cœur d’Aurélie Gonay, administratrice d’« Aide animaux inondations Belgique ». « Mes problèmes de santé m’empêchent d’aider les sinistrés sur le terrain, raclette en main. J’ai trouvé mon utilité en m’occupant en partie de ce groupe Facebook. La modération représente un boulot monstre. Quand c’est possible, je suis devant mon ordinateur du matin au soir