Son refuge belge, entre amis
Affaires, sport, et finalement traitement médical, Bernard Tapie entretenait des liens étroits avec la Belgique, de Bruxelles à Liège.
L’homme aux mille vies » ne tenait pas en place. Et de temps en temps, il franchissait la frontière franco-belge, trouvant ici quelques amis et/ou associés. De son ascension dans les années 80 au traitement de la dernière chance, dans une clinique de Louvain pour y suivre un protocole expérimental, il gardait des liens forts avec la Belgique. Elle fut – selon les cas – sa base arrière, voire son éventuelle sortie de secours face aux enquêtes du fisc français, ou plus simplement le pays où sa nature trouvait à s’exprimer. Comme en France, il fait autorité. Comme à Marseille, sa fibre populaire plaît, même si le regard porté sur ce génie controversé se teinte de davantage de critiques. À son apogée, Tapie semble irrésistible. Comment résumer une « grande gueule » comme lui ? Peut-être en rappelant une anecdote qui le rattache à la Belgique puisqu’ici aussi, Bernard Tapie fit des étincelles. La scène se passe en 1986. Tapie vit sa période d’animateur télé. Il veut mettre son expérience au service des jeunes en quête d’emplois.