Accueil Soirmag Histoire

Filles et fils de collabos

À la fin de la guerre et durant toute leur vie d’adulte, ils ont dû vivre avec la faute de leur parent, accusé de collaboration. Un drame vécu dans la honte.

Article réservé aux abonnés
Journaliste Temps de lecture: 5 min

Comment surmonter l’infamie du passé de ses aînés ? À la fin de la Seconde Guerre mondiale, des centaines de milliers d’enfants belges ont été confrontés à cet abîme. Comment vivre avec un (grand)-père nazi, convaincu d’avoir collaboré ? Comment éloigner la culpabilité, le jugement social, la condamnation, mais aussi toutes les souffrances qui en découlent ? Koen Aerts, qui fait partie d’une nouvelle vague d’historiens abordant les conflits sous un autre angle, est parti à leur rencontre. Il s’en est suivi une série sur Canvas puis sur la RTBF, « Les enfants de la collaboration », diffusée à l’automne 2020. Elle a remué les consciences en rouvrant des plaies. Elle a réactivé des souvenirs qu’on pensait éteints. Une suite se profile sur « Les enfants de la résistance », car eux aussi ont payé cher l’engagement de leurs parents, assassinés, traqués, torturés, déportés. Des deux côtés, on assiste à la même douleur. Cet héritage, « qui a creusé le sillon du nationalisme flamand », estime l’auteur, laisse de cruels stigmates.

Cet article est réservé aux abonnés

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

J'en profite

Aussi en Histoire

Voir plus d'articles

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs