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Les chiens belges sur la trace d’Estelle Mouzin

Deux animaux renifleurs aident la gendarmerie française à retrouver le corps de la victime de Michel Fourniret, disparue il y a 18 ans.

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Journaliste au Soirmag Temps de lecture: 6 min

À l’arrière du fourgon de police, Devon pique un somme. Après un trajet éclair, Kris Cardoen coupe le moteur et descend pour réveiller son passager poilu, sans ménagement. Le froid est mordant en ce début novembre. L’inspecteur principal pousse Devon à l’extérieur. Nous sommes sur l’ancien domaine militaire de Neerhespen, près de Tirlemont. Cette base abrite désormais l’appui canin, la direction de la police fédérale en charge des opérations utilisant des chiens. C’est l’heure de l’exercice pour Devon, qui n’a rien d’un détenu. Ce springer anglais de quatre ans et demi et son maître-chien, Kris Cardoen, font partie de la branche « restes humains » de l’appui canin. Ce binôme est chargé de retrouver des personnes décédées en recherchant du sang et des fluides physiologiques provenant de la décomposition du corps humain. Cette macabre spécialité a été inventée il y a plus de 50 ans en Forêt-Noire par la police allemande.

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