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L’ADN vient au secours des cold cases

En 1984, le corps d’une adolescente de 17 ans est retrouvé à deux pas de chez elle. Pendant 31 ans, son meurtrier a échappé à la police britannique. La science et le hasard ont fait le reste.

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Journaliste au Soirmag Temps de lecture: 5 min

Le quartier résidentiel de Lansdown, dans la banlieue huppée de Bath, sommeille encore. Melanie Road, 17 ans, rentre de boîte de nuit ce 9 juin 1984. Il est tard, ou tôt, c’est selon. À 5h30, un laitier du coin découvre son cadavre dans un cul-de-sac de cette ville thermale située à 180 kilomètres à l’ouest de Londres. Elle a dû y être traînée de force. Son corps est lardé de 26 coups de couteau, l’adolescente – partiellement vêtue – a été violée. Les policiers dépêchés sur place ne connaissent que le prénom de la victime, indiqué sur un porte-clés. À 200 mètres de là, ses parents s’inquiètent de ne pas la voir rentrer. La jeune fille est fêtarde, mais cela n’est pas dans ses habitudes. Chez les Road, la panique gagne les rangs. À 9h15, une voiture de police roule au pas dans leur rue. Un agent crache au porte-voix : « Quelqu’un connaît-il une Melanie ? » Jean Road, la maman, accourt. Un instant plus tard, son monde implose. Leur fille a été tuée à deux pas du domicile familial.

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