Fanny Ardant: «Je préfère le chaos à l’obéissance ou l’ordre»
De passage à Bruxelles, Fanny Ardant s’est confiée sur son amour, toujours vibrant, pour le septième art.
Cet été, Fanny Ardant est mise à l’honneur par la Cinematek de Bruxelles dans une rétrospective célébrant ses plus grands rôles, de « La femme d’à côté » à « La famiglia », en passant par « Le colonel Chabert ». Une occasion unique pour sonder les états d’âme de cette grande dame du cinéma français, mélange de charisme et d’élégance.
Une rétrospective impose une sorte de bilan. Y a-t-il un titre de votre filmographie dont on vous parle plus que les autres ?
Il y en a plusieurs, mais quand je sors de France, c’est surtout « La femme d’à côté » de François Truffaut. Et je suis contente parce que c’est comme ça que je suis entrée dans la forêt, avec un film qui racontait tout ce que je croyais de la vie à l’époque. Et je crois encore qu’on peut mourir d’amour. C’était une expérience de vie très forte, c’est là que j’ai connu Gérard (Depardieu, ndlr), et j’aime toujours autant en parler.
