Andréa Bescond: «Ça ne sert à rien d’attendre pour aller chercher son bonheur»
Andréa Bescond signe une jolie comédie sur la rencontre entre les enfants d’une classe de primaire et les résidents d’un home.
Le film commence par deux seniors se roulant un énorme patin…
On n’a pas voulu choquer mais l’idée était de commencer par quelque chose que l’on voit peu. C’est-à-dire la sexualité des anciens, qui ne se contentent pas d’un petit baiser sur le front à partir d’un certain âge, non. C’était une scène importante pour Éric (Métayer, le coréalisateur, ndlr) et moi car on voulait, en un instant, rassembler la jeunesse et la vieillesse. Et les comédiens ont fini par s’en amuser. Après, on n’a pas multiplié les prises non plus, fallait pas pousser (rires) ! Ce qui est drôle aussi, c’est de voir ce baiser avec le regard de Vincent (Macaigne, ndlr) derrière, aussi mal à l’aise qu’envieux en quelque sorte.