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L’affaire des visas iraniens

L’édito de Benoît Franchimont.

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Rédacteur en chef Temps de lecture: 2 min

Ingénue dans le monde de la politique, l’ex-journaliste Hadja Lahbib a pris de plein fouet les turpitudes et les violences du Parlement belge, où beaucoup de députés sont plus habiles à détruire qu’à construire. C’est vrai que le gouvernement belge a été forcé à des compromis, voire à des compromissions, dans le dossier de la libération d’Olivier Vandecasteele, pris à la gorge par le chantage des autorités iraniennes. « Une vie humaine vaut-elle un visa ? Évidemment », a résumé le Premier ministre Alexander De Croo, au secours de sa ministre des Affaires étrangères. Mais la majorité s’est tout de même déchirée. Que l’opposition, N-VA en tête, cherche à ébranler le gouvernement, à le faire tomber, c’est de bonne guerre. Que des partis de la majorité lâchent une ministre qui n’a pas commis de faute, c’est plus détestable. Le maire de Téhéran et les membres de sa délégation, invités à un sommet international par le secrétaire d’État Pascal Smet, qui a démissionné, ont fait l’objet d’un contrôle de sécurité.

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